François-Adrien Boïeldieu (1775 - 1834)

Il écrit, à 18 ans, son pemier opéra comique, La Fille Coupable. A Paris, il gagne les faveurs du public de l'Opéra-Comique avec La Dotte de Suzette (1798), Le Calife de Bagdad (1800) et Ma tante Aurore (1803). Compositeur à la cour du Tsar Alexandre 1er à St Petersbourg, puis professeur de composition au conservatoire de Paris, en 1825, il publie son chef-d'oeuvre La Dame Blanche.

Les caractères de Ma Tante Aurore sont les types classiques de l'Opéra-Comique. Valsain aime Julie, que chaperonne sa tante Aurore, l'héroïne de la pièce. Elle refuse son consentement au mariage, car elle estime qu'il n'est pas conforme à l'idéal romantique, répandu par les romans de l'époque - idéal dont elle est entichée (comme beaucoup de femmes de la fin du XVIIIe siècle).

Aidés par le classique duo valet-soubrette, et grâce à une invraisemblable série d'évènements préfabriqués qui comprend une fausse attaque par des bandits et une tentative de suicide tout aussi fausse, les jeunes gens réussissent à gagner la tante à leur cause, en dépit de ses préjugés, et un heureux dénouement réunit les deux couples.